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Culture de la paix

Un travail pour la Culture de la Paix avec Shura Dumanic en Croatie en mai/juin 2006, s'est engagé pour marquer la journée internationale de la paix du 21 septembre

 

1) Les élèves qui apprennent le français en 2ème langue à l'école "Osbrajda" de Rijeka en Croatie , professeure Mme Ivana Rendica - et - l'école "La Parette-Mazenode" de Marseille (11ème)-Melle Boyer Nathalie professeure des écoles en CM 1/CM2.L'école de Rijeka a déjà une page qui marque notre visite dans l'école et le Manifeste 2000.

2) Les élèves Mme Ulfeta Arnautovic institutrice à l'école d "Osnava Skalina Salina" de Tuzla en Bosnie - et - Melle Valli Marie Hortense professeure des écoles en CP-CE1 à l'école "La Parette-Mazenode" de Marseille (11ème)

3) Au lycée technique de Rijeka Mme Selescovic Merdanovic, professeure d'anglais mais également peintre et écrivaine, militante pour la paix avec Shura Dumanic

4) A Zagreb , dans la rue , comme en Mai dernier , deux étudiants pacifistes Vladimir Vidakovic et sa compagne Lada feront signer le Manifeste 2000 et confectionner des pliages ( grues de la paix- comme au Japon)

5) le groupe des esperantistes de Rijeka a également signé le Manifeste 2000 et compte marquer le 21 septembre.D'autant que UEA est également partenaire de l'UNESCO pour la Décennie.Ce sont tous des adultes.

6)L'association" Zenska Akcija Rijeka"des femmes pacifistes de Rijeka , responsable Mme Shura Dumanic, célèbrera aussi cette journée.

7) L'école" Louis Vignol ", Directrice Mme Fesquet Nadia à La Ciotat

Ces actions, entre autres, s'inscrivent dans notre projet désormais intitulé "Bosnie/Croatie/Serbie/France/Import/export/Paix" , partenariat UNESCO.

pour le Comité de Paix de La Ciotat: Nicole Lafitte

 

 

vendredi 17 septembre 2004, 17h02

Le cardinal Etchegaray et le grand mufti de Bosnie reçoivent le prix Houphouët-Boigny pour la recherche de la paix

PARIS (AP) - Le catholique Roger Etchegaray, cardinal et ancien président du Conseil pontifical justice et paix, et le musulman Mustafa Ceric, grand mufti de Bosnie, recevront mardi prochain le prix Houphouët-Boigny pour la recherche de la paix 2003, a annoncé vendredi l'UNESCO.

"Ces deux personnalités religieuses ont été choisies en reconnaissance de leur action en faveur du dialogue entre les religion, de la tolérance et de la paix", a indiqué le président du jury, Henry Kissinger, dans un communiqué. Le prix leur sera remis au siège de l'UNESCO à Paris.

Mgr Etchegaray s'est rendu depuis 1984 dans de nombreuses zones en crise au nom du pape Jean Paul II. Il a ainsi participé aux négociations visant à mettre fin au siège de la basilique de la Nativité à Bethléem en 2002. Il s'est aussi rendu en Irak en 1986, 1998 et 2003 à la demande du souverain pontife pour tenter d'éviter la guerre.

Imam principal de Zagreb (Croatie) en 1987, Mustafa Ceric a vu sa mosquée devenir l'un des centres intellectuels et spirituels des Bosniaques musulmans. Grand mufti de Bosnie depuis 1993, il est aussi membre depuis 2002 du Conseil européen de responsables religieux.

Le prix Houphouët-Boigny est décerné chaque année à des personnes, institutions ou organisations ayant contribué de manière significative à la promotion, à la recherche, à la sauvegarde ou au maintien de la paix dans le respect de la Charte de l'ONU. AP

 

Le Grand Mufti de Bosnie-Herzégovine et un cardinal français reçoivent le prix de l'UNESCO pour la recherche de la paix

25 mars 2004 Le Grand Mufti de Bosnie-Herzégovine, Mustafa Ceric et le Cardinal catholique Roger Etchegaray, ancien Président du Conseil pontifical Justice et Paix, ont été désignés aujourd'hui lauréats 2003 du Prix Félix Houphouët-Boigny pour la recherche de la paix de l'UNESCO par un jury international présidé par Henry Kissinger, ancien Secrétaire d'Etat américain et Prix Nobel de la paix.

En annonçant ce choix, Henry Kissinger a déclaré : « Ces deux personnalités religieuses ont été choisies en reconnaissance de leur action en faveur du dialogue entre les religions, de la tolérance et de la paix. Le jury considère que la réconciliation entre les perspectives religieuses sera un des grands défis de notre temps », indique un communiqué de l'Organisation des Nations Unies pour l'éducation, la science et la culture (UNESCO).

« Ce défi est particulièrement important pour le pays de Félix Houphouët-Boigny [la Côte d'Ivoire], le créateur du Prix. La réconciliation entre musulmans et chrétiens y est fondamentale si l'on veut éviter un bain de sang, mais nous avons pensé à l'importance de cette réconciliation religieuse pour l'humanité dans son ensemble », a ajouté l'ancien Secrétaire d'Etat.

Le Secrétaire exécutif du prix, Alioune Traore, a expliqué qu'il s'agit aussi pour le jury « d'envoyer à la communauté internationale un signal fort en faveur du dialogue inter-religieux, fondement essentiel de la paix et de la compréhension entre les peuples et les nations. »

En annonçant le choix, Henry Kissinger a déclaré : « Ces deux personnalités religieuses ont été choisies en reconnaissance de leur action en faveur du dialogue entre les religions, de la tolérance et de la paix. Le jury considère que la réconciliation entre les perspectives religieuses sera un des grands défis de notre temps. Ce défi est particulièrement important pour [la Côte d’Ivoire] le pays de Félix Houphouët-Boigny, le créateur du Prix. La réconciliation entre musulmans et chrétiens y est fondamentale si l’on veut éviter un bain de sang, mais nous avons pensé à l’importance de cette réconciliation religieuse pour l’humanité dans son ensemble ».

Le Secrétaire exécutif du prix, Alioune Traore, a expliqué qu’il s’agit aussi pour le jury « d’envoyer à la communauté internationale un signal fort en faveur du dialogue interreligieux, fondement essentiel de la paix et de la compréhension entre les peuples et les nations ».

Né à Espelette (France) en 1922, Roger Etchegaray a été ordonné prêtre en 1947. Cardinal depuis 1979, il a été Président du Conseil pontifical Justice et Paix (1984-1998). Depuis 1984, il s’est rendu, au nom du Pape, dans de nombreuses zones en crise. C’est ainsi qu’il a participé, par exemple, aux négociations visant à mettre fin au siège de la Basilique de la Nativité, à Bethléem, en mai 2002, et qu’il s’est rendu en Iraq en 1986, en 1998 et en février 2003.

Né en 1952 à Veliko Cajno (Bosnie-Herzégovine), Mustafa Ceric a fait des études à la madrassa de Sarajevo et à El-Azhar, au Caire. Après un séjour aux Etats-Unis, il devient en 1987 imam principal à Zagreb, la capitale croate. Sa mosquée devient alors un des centres intellectuels et spirituels des bosniaques musulmans. Grand Mufti de Bosnie-Herzégovine depuis 1993, il est membre du Conseil européen de responsables religieux (CMRP), créé en 2002, affilié à la Conférence Mondiale des Religions pour la Paix.

La date de la cérémonie de remise de ce prix, doté d’une somme de 122 000 euros, d’un diplôme de la paix et d’une médaille, sera prochainement fixée en accord avec les lauréats.

Le Prix Félix Houphouët-Boigny - créé en 1989 et décerné tous les ans par l’UNESCO - se propose d’honorer des personnes, institutions ou organisations qui ont contribué de manière significative à la promotion, à la recherche, à la sauvegarde ou au maintien de la paix, dans le respect de la Charte des Nations Unies et de l’Acte constitutif de l’UNESCO. Le Prix porte le nom du premier Président de la Côte d’Ivoire, Félix Houphouët-Boigny.

Le jury international comprend d’éminentes personnalités dont Mario Soares, ancien Président de la République portugaise, Adolfo Pérez Esquivel, Prix Nobel de la paix, Gabrielle Kirk McDonald, ancienne Présidente du Tribunal pénal international pour l’ex-Yougoslavie, et Jean Foyer, ancien ministre français de la Justice.

Le Prix 2002 avait été attribué à Xanana Gusmão, Président du Timor-Leste. Parmi les lauréats du Prix, on peut citer : Nelson Mandela et Frederik W. De Klerk (1991) ; Yitzhak Rabin, Shimon Pérès et Yasser Arafat (1993) ; le Roi Juan Carlos d’Espagne et l’ancien Président américain, Jimmy Carter (1994)